Une pédagogie faisant appel à la créativité de l'enfant
Google, Wikipédia, Amazon. Des géants qui se sont infiltrés dans nos habitudes. Des interfaces inédites devenues des indispensables. Les fondateurs des entreprises les plus innovantes de notre monde contemporain ont tous été formés dans des écoles Montessori. Ce n’est pas une coïncidence, pas plus que le fruit d’une formule magique. C’est la somme d’un long processus développé depuis l’enfance, que notre pédagogie favorise comme nulle part ailleurs. Dans nos écoles, les élèves apprennent à explorer, expérimenter et créer.
Ils n’appliquent pas une règle, ils ne respectent pas un dogme, ils interrogent leur geste en essayant à chaque étape d’en vérifier l’intérêt, la pertinence, le bien fondé. S’ils échouent, ils ajusteront eux-mêmes leur pratique afin de mieux y parvenir la prochaine fois, sans le regard sévère de l’éducateur, sans qu’on les dépossèdent de leur capacité de réaction. Non seulement cette réflexion encourage le raisonnement éthique, mais elle est en outre, un moyen de développer considérablement sa confiance en dépassant ses peurs et en constatant qu’elles sont porteuses de solutions.
Dès le plus jeune âge, l’erreur est un levier de créativité. Le critique littéraire Roland Barthes disait « La littérature, c’est la rature ». Flaubert argumentait que Madame Bovary devait son originalité à un ensemble de corrections et que le bon mot ne survenait que dans l’erreur. Dans l’histoire des arts, et dans celle de la littérature, la faute est souvent source de génie. Elle est l’éclat dans l’habitude, le sursaut qui transforme un joli texte pour le parer de sublime, elle est l’audace de la différence qui fait d’une œuvre un travail unique. Elle permet d’explorer d’autres formes, de faire des découvertes. Car, sans l’erreur, nous risquons de nous figer tandis que le monde continuera ses perpétuelles métamorphoses.
"L'enfant n'est pas un vase que l'on remplit mais une source que l'on laisse jaillir."
Maria Montessori
Elle est un moteur d’évolution et d’adaptation dans la vie intime comme dans la société, et les créatifs les plus ingénieux, savent que le monde des affaires appartient à ceux qui savent tirer profit de l’erreur, ceux qui savent faire un pas de côté. Le tout est de savoir l’accepter tout en minimisant les risques connus et attendus.
Cette valorisation de l’expérience allant au-delà des risques d’échec est un le point de départ d’un rapport au monde créatif, ambitieux, innovant. C’est l’un des enjeux fondamental de notre projet pédagogique. Nous attendons les entrepreneurs de demain !
A PEDAGOGY SPARKING CHILD’S CREATIVITY
Google, Wikipedia, Amazon. Worldwide companies that are now in our lifestyles, and unavoidable users interface. DO you know that most powerful CEO’s at the head of the most disruptive and innovative companies were Montessori schools’ pupils? It’s neither an accident nor a magic potion. But the result of a long process, started at childhood, boosted by our pedagogy. In our schools, children learn to explore, experiment and create. They’re not just applying a norm or following a dogma, but are questioning a task, checking its gain and pertinence at each of its step. If they fail, they adjust their practice by themselves, in order to improve. They don’t have to train under the educator’s sever look. This method enables an ethical reflexion, and personal empowerment. The key point is to realize our fears must not paralyze us; for they may offer solutions we couldn’t even guess.
From the earliest youth, mistaking is a powerful lever of creativity. Roland Barthes (a literary criticism) said once: “Literature is erasure!” And Flaubert himself made several drafts before he reached a perfect and original masterpiece, “Mrs Bovary”. In history of arts, as in literature, mistakes are often a source of genius. Mistaking enables us to explore new forms of thinking, and opens up alternative skills. It’s crucial not to clot while everything keeps evolving around us.
Any error may be used as en engine of improvement, whether it enriches our personal life, or our social life. Every business leader knows and learned how to deal with it by minimizing risks.
Upgrading our personal experiences means going beyond failure: it’s a starting point to a more creative way of mind, and more ambitious perception of our world. It’s the key point of our teaching project. Let’s meet the builders of the world to come.
“Child is not a vase to be filled, but a gushing source.” Maria Montessori